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Population et activités économiques

Population

La Commune de la DIBAMBA couvre le canton Longasse et compte une population estimée

à environ 14 000 habitants. Cette population est disséminée dans 15 villages. Les ethnies Autochtones sont les Bassa des familles (Batchegui, Log Balag, Dog Nyang, Dog Kouma, Dog Yap, Log Momb, Dog Bayeg, Dog Ngahnkeng, Dog Som et Dog Koupsi). D’autres populations qui viennent de toutes les ethnies du Cameroun de même que de nombreux expatriés originaires d’Afrique centrale ou de l’Ouest (Maliens, Nigérians, Tchadiens) sont installés dans la commune. Plusieurs groupes religieux existent dans la Commune de DIBAMBA. On y trouve ainsi les Chrétiens (les catholiques, les presbytériens, les évangéliques etc.), les témoins de Jéhovah, les pentecôtistes, les musulmans. Certains de ces groupes comme l’EEC et l’église catholique ont des paroisses bien construites alors que certains groupes officient dans les domiciles privés.

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Principales activités économiques

Les principales activités économiques menées par les populations de la commune de DIBAMBA sont : l’agriculture, la pêche, le commerce, l’exploitation artisanale des produits, de carrières (sable, latérites, argile, gravier, pierres).

L’agriculture

La culture pérenne dominante pratiquée est le palmier à huile. En dehors de cette spéculation, c’est une agriculture de subsistance et les produits sont destinés à la consommation familiale. Le surplus des productions est vendu sur les marchés des villes voisines que sont Douala et Edéa. Les cultures vivrières, essentiellement pratiquées par les femmes sont : le manioc, le macabo, le taro, le plantain, la banane douce, l’igname, le maïs, l’arachide etc. Le mode de culture est l’agriculture itinérante sur brûlis et la jachère. Certaines productions agricoles sont transformées sur place. C’est le cas de l’huile de palme qui est produite à travers de nombreuses huileries artisanales et du manioc qui est transformé en « miondo », en cossettes, en farine de manioc et « mintoumba ». Le secteur agricole est encadré par quelques programmes et projets du Ministère de l’Agriculture notamment : le Programme de Vulgarisation et de Recherches Agricole (PNVRA), le Programme National de Développement des Racines et Tubercules (PNDRT), le Programme d’Amélioration de la compétitivité Agricole (PACA).

La pêche

La pêche constitue l’une des activités lucratives pour les populations des villages riverains du fleuve DIBAMBA qui traverse et arrose la commune. Il s’agit d’une pêche artisanale. Les techniques de pêche utilisées comprennent le filet, les nasses, les lignes et les produits chimiques (néfaste pour l’environnement et la santé humaine). Cette activité connaît un ralentissement pendant la saison de pluies qui va du mois de septembre au mois d’octobre,

Puis connaît des périodes d’intenses activités au courant des mois de Février à Avril et de Novembre à Décembre. Les espèces de poissons les plus pêchées sont entre autres le Tilapia du Nil (Oréochromis niloticus), les silures (Clarias gariepinus), le poisson serpent (Chana chana).

La chasse

La Commune DIBAMBA regorge d’une faune diversifiée et abondante. Cette faune joue un rôle crucial dans l’économie locale et la fourniture en protéines animales des populations.

Cette activité est l’apanage des hommes et des jeunes garçons. Les principales techniques cynégétiques utilisées : le piège à câble, la chasse à l’arme. Le braconnage est assez important dans la réserve de NGOMBE. Les principaux clients de ces derniers sont les vendeuses de denrées alimentaires et les automobilistes de la Route National N°3 (RN3) qui traverse la Commune.

Le petit commerce

La position géographique la Commune de la DIBAMBA (entre deux grandes métropoles que sont Douala et Edéa) favorise les échanges commerciaux. Certains villages de la Commune situés en bordure de la RN3 disposent de marchés très fréquentés (MISSOLE 2). Les villages situés le long du chemin de fer ont vu leurs activités économiques réduites à cause de l’irrégularité des trains. La ville de LOGBADJECK ne dispose pas de marché pour la commercialisation des produits vivriers. Toutefois dans la ville communale et la majorité des villages, on trouve des échoppes pour la vente des produits de première nécessité et des débits de boisson.

L’exploitation des ressources minières

La Commune de la DIBAMBA est assez riche en ressources minières tels que : le sable, la latérite, le gravier, les pierres et l’argile. Les différentes ressources minières sont exploitées par des sociétés d’exploitation et par les différents acteurs de la communauté à diverses fins. Le sable, est exploité par les populations à des fins de construction et est vendu sur place. Plusieurs carrières d’exploitation des pierres et de la latérite existent dans la commune et sont l’apanage des grandes sociétés comme RAZEL, KETCH, SCPG et Néo TP pour ne citer que celles-ci.

Principales potentialités et ressources de la Commune

De manière générale, la commune de DIBAMBA présente de par sa situation géographique et ses ressources naturelles beaucoup de potentialités. Celles-ci sont essentiellement liées à la proximité des villes de Douala et Edéa avec les industries qui s’y trouvent, au fleuve Dibamba.

© Décembre 2024

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